domingo, 29 de março de 2015

Asaf Avidan - Over My Head


Asaf Avidan é um artista extraordinário de Israel, mas que não representa Israel enquanto Estado, segundo as suas próprias palavras.
Para mim, Asaf é um artista peculiar difícil de classificar por analogia a qualquer um outro. As suas composições exprimem simultâneamente uma estranheza e uma familiaridade auditiva.
Asaf dá mais importância à palavra usando a música como veículo para o ritmo poético da sua escrita de poeta cantor.
A sua veia lírica provoca-me a mesma sensação que tenho quando ouço as canções dos antigos autores de "Blues". Quando falam na relação amorosa com uma mulher cruel e caprichosa, na verdade estão falando do "patrão" que os escraviza.



I'm in over my head
Dragged back from the dead
How was I to know?
Just a seedling in the snow
Now I am trying
To get you on the line
‘Cause baby I'm coming back home

And it's hard to believe, but there's nobody leaving
Please don't lock the door
‘Cause baby I'm yours

A shattered broken pile
That could not reconcile
Darkness stared at me
A love spilled carelessly
Then you turned on the light
Like a moth in the night
Baby I'm coming home

And it's hard to believe, but there's nobody leaving
Please don't lock the door
‘Cause baby I'm yours






 Asaf Avidan is an extraordinary artist of Israel, but that does not represent Israel as a state, according to his own words.
For me, Asaf is a difficult peculiar artist if compared to any other. His compositions simultaneously express a strangeness and familiarity hearing.
Asaf gives more importance to the word using music as a vehicle for poetic rhythm of his writing of poet singer .
Its lyrical vein causes me the same feeling I get when I hear the songs of ancient authors of Blues. When they are talking about a loving relationship with a cruel and capricious woman actually they are talking about their enslaver boss.


chéff & gruman


gruman


quinta-feira, 26 de março de 2015

L'âme des poètes.




L'âme des poètes. 

 Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l'auteur
Sans savoir pour qui battait leur cœur
Parfois on change un mot, une phrase
Et quand on est à court d'idées
On fait la la la la la la
La la la la la la

Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Un jour, peut-être, bien après moi
Un jour on chantera
Cet air pour bercer un chagrin
Ou quelque heureux destin
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
Ou dormir un enfant
Ou, quelque part au bord de l'eau
Au printemps tournera-t-il sur un phono

Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leur âme légère court encore dans les rues

Leur âme légère, c'est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes
Ou vagabonds.

 

Dia Nacional do Bangladeche. O Hino.






Amar shonar Bangla, ami tomae bhalobashi.
Chirodin tomar akash, tomar batash, amar prane bajae bãshi.
O ma, phagune tor amer bone ghrane pagol kôre,
Mori hae, hae re,
O ma, ôghrane tor bhôra khete ami ki dekhechhi modhur hashi.
Ki shobha, ki chhaea go, ki sneho, ki maea go,
Ki ãchol bichhaeechho bôţer mule, nodir kule kule!
Ma, tor mukher bani amar kane lage, shudhar môto,
Mori hae, hae re,
Ma, tor bôdonkhani molin hole, ami nôeon jôle bhashi.







quarta-feira, 25 de março de 2015

Pé de galo copo de vinho




Pé de galo
copo de vinho
mesa de estilo
beber sózinho
rabo de esquilo
salta na copa
não é tranquilo
a dor ensopa.

terça-feira, 24 de março de 2015

Na morte de Herberto Helder



Na morte de Herberto Helder

Do sossêgo das tempestades dizem os peixes
e não os náufragos.

Das alamedas de grandes plátanos dizem as crianças
que por lá passavam na aprendizagem de laranjais
amargos e ciprestes. Verdes todos eles e perenes
como se o tempo das tardes mornas sempre ficásse
 e a mãe viesse contar uma história.
Ao lanche com uma caneca de chá e uma
fatia de pão com geleia.

Adoeceram as alamedas e as azinhagas
foram tiradas a dinamite e a lagartas de aço.
Betonaram o chão, encanaram o rio
e os prodigiosos rouxinóis calaram-se
como se imaginários tivessem sido.

24 de Março de 2015

HH - O SEGRÊDO DO LÁPIS AGUÇADO


HH24


HH23 - Na morte de Herberto Helder



HH22


sexta-feira, 20 de março de 2015

Sviatoslav Teofilovich Richter (Jitomir, 20 de março de 1915 — Moscovo,1 de agosto de 1997)


Eclipse: Olhar o eclipse e ver Portugal eclipsado.


Ver o eclipse.


Eclipse, quando as aves pensam que a noite vem.


Na sombra do eclipse.



 Há um fenómeno que se verifica nas sombras das zonas de intercepção da luz com as folhas das árvores.
O efeito de câmara escura que projecta pontos luminosos circulares quando o sol está completamente descoberto, altera-se e adquire a forma do crescente invertido do eclipse em curso.





Será a Primavera lá alto no céu?


O eclipse do soldador.


terça-feira, 17 de março de 2015

Trompettes De La Renommée - Georges Brassens


Interpretação para Les Trompettes De La Renommée



Je vivais à l'écart de la place publique,
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre
Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre
Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.

 
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées ! 



Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
Divulguer avec qui, et dans quell' position
Je plonge dans le stupre et la fornication ?
Si je publi' des noms, combien de Pénélopes
Passeront illico pour de fieffé's salopes,
Combien de bons amis me r'gard'ront de travers,
Combien je recevrai de coups de revolver ! 



Trompettes...

 
A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de ch?ur porte un saint sacrement ?


Une femme du monde, et qui souvent me laisse
Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse,
M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi',
Des parasit's du plus bas étage qui soit...
Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame
En criant sur les toits, et sur l'air des lampions :
" Madame la marquis' m'a foutu des morpions ! " ?

 
Trompettes...


Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
Avec le Pèr' Duval, la calotte chantante,
Lui, le catéchumène, et moi, l'énergumèn',
Il me laisse dire merd', je lui laiss' dire amen,
En accord avec lui, dois-je écrir' dans la presse
Qu'un soir je l'ai surpris aux genoux d' ma maîtresse,
Chantant la mélopé' d'une voix qui susurre,
Tandis qu'ell' lui cherchait des poux dans la tonsure ?

 
Trompettes... 



Avec qui, ventrebleu ! faut-il don'que je couche
Pour fair' parler un peu la déesse aux cent bouches ?
Faut-il qu'un' femme célèbre, une étoile, une star,
Vienn' prendre entre mes bras la plac' de ma guitar' ?
Pour exciter le peuple et les folliculaires,
Qui'est-c' qui veut me prêter sa croupe populaire,
Qui'est-c' qui veut m' laisser faire, in naturalibus,
Un p'tit peu d'alpinism' sur son mont de Vénus ? 



Trompettes... 



Sonneraient-ell's plus fort, ces divines trompettes,
Si, comm' tout un chacun, j'étais un peu tapette,
Si je me déhanchais comme une demoiselle
Et prenais tout à coup des allur's de gazelle ?
Mais je ne sache pas qu'ça profite à ces drôles
De jouer le jeu d' l'amour en inversant les rôles,
Qu'ça confère à leur gloire un' onc' de plus-valu',
Le crim' pédérastique, aujourd'hui, ne pai' plus. 



Trompettes... 



Après c'tour d'horizon des mille et un' recettes
Qui vous val'nt à coup sûr les honneurs des gazettes,
J'aime mieux m'en tenir à ma premièr' façon
Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
Si le public en veut, je les sors dare-dare,
S'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare.
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je m'endors comme un loir. 



Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !

Bestial trombeta.


sexta-feira, 13 de março de 2015

Procol Harum 'A Whiter Shade Of Pale' 1967

We skipped the light fandango
Turned cartwheels 'cross the floor
I was feeling kinda seasick
But the crowd called out for more
The room was humming harder
As the ceiling flew away
When we called out for another drink
And the waiter brought a tray

And so it was that later
As the miller told his tale
That her face, at first just ghostly,
Turned a whiter shade of pale

She said, "There is no reason
And the truth is plain to see."
But I wandered through my playing cards
And they would not let her be
One of sixteen vestal virgins
Who were leaving for the coast
And although my eyes were open wide
They might have just as well been closed






And so it was that later
As the miller told his tale
That her face, at first just ghostly,
Turned a whiter shade of pale

She said, "I'm here on a shore leave,"
Though we were miles at sea.
I pointed out this detail
And forced her to agree,
Saying, "You must be the mermaid
Who took King Neptune for a ride."
And she smiled at me so sweetly
That my anger straightway died.

And so it was that later
As the miller told his tale
That her face, at first just ghostly,
Turned a whiter shade of pale

If music be the food of love
Then laughter is it's queen
And likewise if behind is in front
Then dirt in truth is clean
My mouth by then like cardboard
Seemed to slip straight through my head
So we crash-dived straightway quickly
And attacked the ocean bed

And so it was that later
As the miller told his tale
That her face, at first just ghostly,
Turned a whiter shade of pale

Sexta-feira 13, que dia bestial.


quinta-feira, 12 de março de 2015

David Daniels - Happy Birthday.

David Daniels canta"Intorno all'idol mio"ária da ópera "Orontea" de Pietro Marc'Antonio Cesti (1623 –1669)



domingo, 8 de março de 2015

No final do Dia Internacional da Mulher.

Falta-me saber se foi por um lapso de linguagem ou se por falta de vocabulário, mas foi dito por uma jornalista. Uma mulher. 
Referia-se à participação, à permanência digo eu, de mulheres nos lugares de topo das empresas. 
Foi dito que essa participação era "residual". 
Eu penso que o que queriam dizer é que a quantidade de mulheres era ínfima, é que a carga semântica que a palavra residual encerra não pode ser utilizada para seres vivos, quanto muito para inertes de análise laboratorial.
Fiquei preocupado porque penso que este dia está para durar muitos anos.







A preciosa María Inés Ochoa.


Longa foi a caminhada, longo o caminho para andar.

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 Desenho sobre folha de rosto do jornal "Avante" de 12 de Fevereiro de 2015